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Notas bibliograficas
 
Hécatombe des abeilles : étude d'un lien avec la pollution électromagnétique
Einstein disait que si les abeilles venaient à disparaître, l'homme n'en aurait que pour 4 à 5 ans....

Hécatombe des abeilles : étude d'un lien avec la pollution électromagnétique

Le Dr George L.Carlo est un scientifique médical, écrivain et juriste de renommée mondiale.
Il a dirigé il y a plus de quinze ans la première étude financée par les industries des télécoms aux USA afin de prouver l'innocuité des téléphones portables. Au bout de 3 ans, les recherches font état d'un risque non négligeable.... les recherches sont stoppées... (pour ceux qui souhaitent en savoir plus, aller sur www.next-up.org)
Voilà un extrait de l'interview réalisée en Août 2007 par la revue de l'organisation ACRES USA (qui promeut l'agrobiologie aux Etats-Unis depuis 30 ans).

ACRES USA. Récemment, de nombreuses interrogations ont été soulevées quant aux causes de la désertion, sans retour, des ruches par les abeilles dans les campagnes. Certains remettent en cause les tours et réseaux de téléphonie mobile, d'autres le maïs et les pollens génétiquement modifiés, etc. Qu'en pensez-vous?

GEORGE CARLO. Nous sommes convaincus que ce phénomène (à savoir le syndrome d'effondrement des colonies) est corrélé à la forte concentration d'ondes radio de transfert de données émanant des technologies sans fil qui ont envahi l'environnement. Durant les trois dernières années, nous sommes passés du premier milliard d'utilisateurs de téléphones portables à trois milliards d'utilisateurs. Trois milliards de téléphones portables branchés en permanence, qui doivent envoyer un signal à leur base pour rester connectés, génèrent un réseau d'ondes radio de transfert de données que nous savons maintenant être dangereuses. Ce qui se passe est que ces ondes déclenchent certaines réactions au niveau des parois cellulaires: par exemple, la perte de capacité pour les cellules du cerveau, ou toute autre cellule du système nerveux, de communiquer avec les cellules avoisinantes. Les synapses ne fonctionnent pas correctement et c'est exactement ce que nous observons lors d'expérimentations avec des tissus biologiques exposés à des ondes radio de transfert de données. Dans le cas des abeilles, nous pensons que les ondes radio de transfert de données qui les environnent en permanence ont altéré leur structure cellulaire de telle sorte qu'elles perdent leur capacité de navigation et leur capacité de retourner à la ruche. Comme vous le savez, la navigation des abeilles s'effectue à partir de champs électromagnétiques: les abeilles peuvent percevoir les variations du champ gravitationnel de la terre et ce sont ces variations qui leur permettent de retourner à la ruche. Lorsque vous perturbez la communication intercellulaire, les abeilles perdent leur capacité à calculer où est leur ruche à partir des différentiels du champ. Elles ne peuvent donc plus retrouver le chemin de la ruche et meurent là où elles sont.

Einstein disait que si les abeilles venaient à disparaître, l'homme n'en aurait que pour 4 à 5 ans....


16 avril 2009
Tour de communication cellulaire
Un expert nous explique
Lyne Gariépy

...les ondes iraient se refléter sur
les montagnes pour ensuite revenir
sur nous, doublant ainsi la dose.


Comment les champs électromagnétiques nous affectentils ? Une conférence sur ceux-ci, par le technicien en hygiène électromagnétique Stéphane Bélainsky, avait lieub à la gare de Prévost, afin de renseigner les citoyens sur les répercussions de l’installation probable d’une tour d’antennes de télécommunication cellulaire à Prévost.

Les champs électromagnétiques englobent aussi bien les lignes de transmission électrique appelées pylônes (CÉ basse fréquence) que les antennes de télécommunication cellulaire (CÉ haute fréquence et micro-ondes). Dès le début, M. Bélainsky compare la téléphonie passive (subir le rayonnement des antennes cellulaires contre sa volonté), au tabagisme passif (fumée secondaire). Afin de nous faire mieux comprendre les effets des CÉ et des micro-ondes sur le corps humain, il nous a expliqué le fonctionnement de ce dernier. En résumé, le corps est composé de plus de 80% d’eau et fonctionne, entre autres, par des influx nerveux correspondants à différentes fréquences électriques.

Lorsque le corps est en présence de CÉ (fréquence électrique), ceux-ci interfèrent avec ceux des différentes composantes de notre corps, nuisant ainsi à leurs développements ou à leurs régénérations, occasionnant ainsi plusieurs maladies. Quant aux
micro-ondes (autant un téléphone cellulaire, une tour de télécommunication cellulaire, qu’un four micro-ondes), ils fonctionnent en excitant les molécules de l’eau, agissant par le fait même sur notre corps. Une recherche du département de physique de l’Université Sherbrooke a prouvé qu’un corps humain exposé aux CÉ d’une antenne cellulaire gagnerait un degré Celsius de température corporelle après une heure et 2 degrés après 24 heures. Les effets thermiques sont d’ailleurs les seuls
reconnus par les compagnies de téléphonie cellulaire. Fait intéressant, les Russes se seraient servis des micro-ondes pour bombarder l’ambassade américaine durant la guerre froide.

Pour nous brosser un tableau plus complet, il nous a transmis des mesures qu’il avait lui-même prises. Lorsqu’on sait que les recherches recommandent un taux d’exposition maximale de 10 microwatts par mètre carré à l’intérieur des maisons et 1000 à l’extérieur, celles-ci ont de quoi inquiéter : 20 000 microwatts/ m2 à l’intérieur d’une maison où il y a un routeur internet; 7570 microwatts/m2 à l’entrée des résidences du Cégep (où il y a des antennes); 2440 microwatts/m2 au parc Labelle à 500m de là; 8100 microwatts/m2 face à l’Hôtel Dieu de Saint-Jérôme (antennes). Un logement près de l’oratoire Saint-Joseph de Montréal aurait atteint 63 000 microwatts/m2. Rien ne semble indiquer qu’on puisse assister à une baisse d’exposition. Le journaliste Yvon Laprade annonçait dans le Journal de Montréal que Vidéotron prévoyait installer 800 sites d’antennes prochainement au Québec, dont 300 dans les Laurentides. Ayant appris que la tour désirée par Bell Mobilité était une antennerelais de 60 m et que l’endroit visé était le plateau de Prévost, entouré des montagnes, pour faire un lien entre les autres tours, nous avons demandé à M. Bélainsky ce que cela représentait. Sa réponse fut catégorique : ce type d’antenne aurait un
faisceau plus puissant que les autres, mais surtout, sa situation ferait en sorte que les ondes iraient se refléter sur les montagnes pour ensuite revenir sur nous, doublant ainsi la dose.

Après nous avoir fait connaître le principe de précaution, selon le traité Maastricht de 1992, qui stipule que face à un degré d’incertitude scientifique élevé et de risques potentiellement graves, mieux vaut s’abstenir sans attendre d’autres études, M. Bélainsky nous a informés sur les précautions à prendre face aux CÉ : éliminer la source (la tour); éloigner la source (ou s’éloigner) et lorsque les deux autres options ont échoué, il nous reste à atténuer les effets par des peintures et moustiquaires spéciaux, et par
certains matériaux de revêtement. À la sortie de la conférence, une citoyenne a ainsi résumé ses impressions : «On comprend beaucoup mieux le fonctionnement des tours de télécommunications, mais on ressent aussi beaucoup plus l’urgence d’en empêcher l’installation à proximité de nos demeures, mais surtout de nos écoles et garderies. »

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Ce que les changements climatiques changeront à jamais
Ce que les changements climatiques changeront à jamais

Ce que les changements climatiques changeront à jamais

MNS - Par Marie-Claude Marsolais

Alerte! Les changements climatiques ne sont pas que des paroles en l'air : leurs effets ont bel et bien commencé et ils s'apprêtent à faire plusieurs ravages. En voici neuf exemples.

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Viande assassine ?
Viande assassine ?

Viande assassine ?

Par Audrey Guiller, MSN Environnement, 27 décembre 2009

Si vous êtes dans la moyenne des Canadiens, vous consommez chaque année 96 kg de viande, surtout industrielle. Engloutir votre steak est un acte social et gourmand.

Pourtant, il menace aussi votre santé, participe à la destruction des forêts tropicales et à la déconsidération des animaux. Fabrice Nicolino, journaliste français et auteur de la très pertinente enquête Bidoche. L'industrie de la viande menace le monde (Editions Liens qui libèrent, sortie au Canada en janvier 2010), explique pourquoi et comment.

Quel est l'impact environnemental de la production industrielle de viande ?
D'abord, l'élevage détruit la biodiversité. Pensez au soja transgénique, par exemple, importé d'Amérique du Sud pour nourrir les animaux. Sa culture s'étend sur des dizaines de millions d'hectares au détriment des pâturages et après avoir défriché la forêt tropicale. Ensuite, la FAO a clairement démontré que l'élevage industriel mondial est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre : c'est plus que les émissions causées par tous les modes de transports réunis ! Et puis, les surfaces agricoles utilisées pour nourrir les animaux d'élevage, à défaut de nourrir des humains, sont colossales : pour obtenir une calorie animale, il faut 6 ou 7 calories végétales. Voilà pourquoi la consommation de viande des uns crée la famine des autres.

Des consommateurs à qui la viande ne serait même pas profitable, dites-vous...
Les publications scientifiques établissent unanimement un lien direct entre une forte consommation de viande rouge ou de charcuterie et des problèmes de santé lourds. On peut aussi rappeler que les viandes industrielles d'animaux nourris aux OGM sont bourrées de produits chimiques, d'antibiotiques, de résidus de pesticides. Le corps humain devient une vraie décharge industrielle ! Dans les élevages industriels sont par ailleurs nées les épizooties : grippe porcine, grippe aviaire, etc. A l'avenir, on peut craindre des catastrophes sanitaires en lien avec ce qui se passe dans les élevages.

Pourtant, l'homme a toujours consommé de la viande. Comment en est-on arrivé là ?
Avant la Seconde Guerre mondiale, dans les pays industrialisés, on consommait trois fois moins de viande qu'aujourd'hui. La révolution s'est produite dans la seconde moitié du XIXe siècle, quand la production de viande a changé d'échelle. Les Américains ont réussi à acclimater le maïs à leurs grandes plaines, démultipliant le potentiel de l'alimentation animale. Et à Chicago sont nés les abattoirs modernes. Ont suivis l'élevage hors sol, la sélection génétique des animaux, l'insémination artificielle et une industrie de la viande ne pensant qu'à ses propres intérêts : vendre toujours plus.

Ce modèle n'a pas non plus été favorable aux animaux...
J'ai dédicacé mon enquête aux « animaux qui sont morts sans avoir vécu. » L'élevage industriel ne considère plus les animaux comme des êtres entiers, vivants, sensibles, mais comme des marchandises, des pièces de boucherie. Des élevages américains peuvent compter 150 000 volailles. Une vache, qui produisait habituellement 2000 litres de lait par an en produit aujourd'hui 12000. Un veau qui devrait téter sa mère 8 mois et placé dans un espace clos au bout de 2 jours. Souvent contraint à l'immobilité pour que sa viande ne rosisse pas. L'industrie de la viande nie les besoins physiologiques et psychologiques élémentaires des animaux qu'elle « utilise », littéralement.

Comment sortir de cette crise ?
Je ne prône pas le végétarisme. Mais on peut aisément diviser notre consommation de viande par 3 ou 4. Les animaux, la planète et nous-mêmes nousen porterions mieux. Peut-être faudra-t-il aussi travailler sur notre mémoire la plus archaïque qui entretient un rapport de fascination quant à la viande. Et arrêter de se comparer aux tribus qui mangeaient les parties du corps de leurs ennemis pour, de façon magique, s'emparer de leur puissance.

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Que sera demain ?
Que sera demain ? Oeuvre de Charles Carson représentation d'aujourd'hui et demain

(Versión francesa solamente)

Que sera demain ?

Si les poissons pouvaient pleurer, ils rempliraient les océans de larmes !


La Terre est une planète rare et peut-être unique dans l'univers car elle offre le privilège de porter la vie. Malheureusement tout le monde n'a pas conscience de la précarité de son existence.

Celle qu'on surnomme la "planète bleue" porte bien son nom : 70.8% de la surface de la Terre sont couverts par les océans. Ils représentent une surface de 361 millions de km2 et une volume de 1.37 milliards de km3. Ils contiennent 97% des réserves d'eau de la planète et 80% de la biodiversité, soit entre 4 et 80 millions d'espèces différentes, bref des milliards de fois la population humaine.

Si nous ne protégeons pas cette ressource, dans un quart d'heure une espèce aura disparu. Demain la mer sera un dépotoir nauséabond et ses rares habitants seront stériles ou devenus les vecteurs des pires maladies.

Si nous voulons préserver la biodiversité marine, la santé de la chaîne alimentaire, continuer à manger du poisson, à observer les couleurs du corail ou les baleines s'ébattre en pleine mer, nous devons changer nos habitudes : sensibiliser la population à la fragillité de cet écosystème et édicter de nouvelles lois plus répressives afin d'arrêter les activités de tous ceux qui considèrent la mer comme un dépotoir ou une réserve inépuisable de nourriture.

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